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publié le 17 février 2010

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Ils me disent que je peux payer en trois ou quatre fois sans frais
de suivre les flèches et de serrer à droite que le chemin est balisé
Ils me disent sans sucre ajouté
sans colorant
sans conservateur
sans additif
100% fruits
100% bio
Ils me disent félicitation ils me disent que j’ai gagné ils me disent que je viens de gagner que ceci n’est pas un spam(…)

Ils me disent…

publié le 14 février 2010

(…)Ils me disent de voter qu’ensemble tout devient possible
Ils me disent que le monde a changé que ça n’est pas simple, pas si simple
Ils me disent que la réforme c’est bien
Ils me disent de ne pas avoir peur, que ça ira
tout va bien
tout va bien
Ils me disent la crise
Souvent, ils m’appellent madame monsieur dans les lettres qu’ils m’écrivent
Ils me disent aussi que je suis ici et c’est vrai que j’y suis
Ils me disent John Kennedy et Che Guevara sont des gens formidables et très beaux
Ils me disent le problème de l’immigration
Ils me disent provisoire conditionnelle comparution immédiate
contrôle continu
tolérance zéro(…)
Extrait de « Est ce que le monde sait qu’il me parle? » Une pièce de Ktha compagnie

Companeros !

publié le 07 février 2010

Il fut acclamé par des cris de joie redoublés. Il demanda le silence, et l’obtint plus ou moins. — Compañeros ! Les jours de l’infâme dictateur Diaz sont comptés ! Ce fut alors un immense cri de joie. On sortit les guitares et les bouteilles de tequila. Et moi, je refermai le petit volet de ma grange, tirai ma couverture et me mit à essayer de dormir avec la peur au ventre.

quatrième de couv

publié le 23 janvier 2010

Bucéphale, pur-sang anglais au caractère aristocratique se trouve embarqué bien malgré lui dans une aventure inattendue: la révolution mexicaine. D’abord sur son quand-à-soi, il finit par embrasser une cause aux accents toujours aussi contemporains.

Pour imprimer au rouleau compresseur #3

publié le 07 janvier 2010

Voilà le résultat, format 200X300. Quatre tirages dans la journée, trois sur papier 225g et 300g et le dernier sur tissu. Merci à Brice, Joël, Fabienne, Servane, Bernard, Gilles et tous les visiteurs de passage, sans oublier Marion qui m’a livré tous les secrets de la technique.

Pour imprimer au rouleau compresseur #2

publié le 05 janvier 2010

Encrer un panneau de bois de cèdre prélablement gravé à la tronçonneuse

Le poser au sol dans le cadre conçu a cet effet

Déposer délicatement le papier qu’on n’a pas négligé d’humidifier malgré les rigueurs du temps

Faire avancer « bomag » -c’est son nom- le monstre et ses treize tonnes d’acier, centimètre par centimètre sur la surface feutrée d’une moquette premier prix… Demain, le résultat… c’est promis!

Pour imprimer au rouleau compresseur #1

publié le 04 janvier 2010

Pour imprimer des gravures à la tronçonneuse avec un rouleau compresseur, il faut faire preuve de beaucoup de délicatesse et de méthode. Depuis longtemps j’avais ce projet de réaliser des épreuves sur papier à partir de mes gravures sur bois de grand format. Il me fallait un rouleau compresseur, seul engin capable d’exercer une pression homogène sur une surface suffisamment grande pour pouvoir marquer un papier de fort grammage. La première étape consiste donc à construire un cadre de bois posé sur un lit de sable aux dimensions du panneau à graver. Ci dessous, le panneau avant gravure est positionné dans son cadre

Ensuite il faut soigneusement nettoyer les billes du rouleau plus habituées au contact avec le macadam ou la terre brute qu’à celui immaculé du papier

Le dispositif est en place dans le hangar de Joël Bascoul, ami entrepreneur de travaux publics à la Fonblanque près de Murat sur Vèbre dans le Tarn

Demain les premiers essais peuvent démarrer

Soldatesque déroute

publié le 17 décembre 2009

Lino en cours de gravure, toujours pour le livre à paraître « Zapata raconté par son cheval ». Où l’on voit un officier de l’armée mexicaine en débandade fuyant devant l’avancée des va nu pieds d’Emiliano…

Caramba!

publié le 15 décembre 2009

Reprise du travail d’illustration pour le livre jeunesse « les mémoires d’Emiliano Zapata racontées par son cheval ». Croquis d’un soldat en déroute pour une scène de bataille

Coup de sang

publié le 19 novembre 2009

Etre français c’est avoir sa vie en France, rien de plus

Dans la prose marécageuse de l’ineffable ministre de l’identité nationale, et de l’immigration patauge une créature aux élans de camarde. Tous les quinze ou vingt ans, depuis les indépendances et l’éclatement de l’empire colonial et au gré des cycliques désastres économiques et sociaux, elle s’extirpe de la vase pour venir se rappeler au bon coeur du commun de français. Plus que jamais la voilà, armée d’un rameau de ronces au bout d’une main sèche, flagellant « l’éparpillement identitaire » et éructant dans tout le pays des mots vieux, épris et pétris d’haleine chauvine.
Cette créature se met à traîner dans tous les plis de nos vies et menace: « nous allons une bonne fois pour toutes fixer ce qu’être français veut dire« . Lancée comme une ogive aveugle à fragmentation -qui cependant sait parfaitement où elle doit frapper-, la grande consultation de l’état sarkozyste sur « l’identité nationale » est partie pour n’épargner personne.
Et désigner à la vindicte en particulier celles et ceux qui, une fois le débat clos, une fois réaffirmées aux frontispices de la nation, les « valeurs républicaines » et la « fierté d’être français« , auront l’insigne déshonneur d’en être jugés étrangers ou réfractaires, incompatibles ou inaptes. Car c’est une frontière intérieure, un cordon de salubrité identitaire, désormais labélisée avec l’assentiment de l’opinion qui va nous être infligée de mains d’experts.
Ce n’est hélas pas faire preuve d’imagination folle que d’anticiper l’issue du « débat ». Tant celle-ci se lit et s’entend déjà partout dans les médias de grande audience. Il y a de fortes chances que nous assistions d’une part au redéploiement d’une conception mythique, essentialiste, ethnocentrée de ce qu’est la France -avant tout un pays européen de race blanche, de culture gréco-latine et de tradition chrétienne. Point barre.
Et d’autre part, à la mise au ban de ce qui n’est pas et ne sera jamais la France en des termes aussi peu neutres que rebattus. Les bandes ethniques causes de toutes les insécurités, les familles polygames, leur marmaille circoncise et leur barbarie importée, les femmes qui se voilent, « s’emburquaïsent » et les hommes qui les y obligent entre deux inaugurations de mosquées ou encore ce rap qui tambourine les refrains criards « de la haine de la France« …
Que sais-je encore? les historiens et philosophes de la cour sauront, à n’en pas douter, enrichir cette liste de nouvelles catégories. Le clivage aura en tous cas la clarté de l’eau pure et le sens de la nuance des partis d’extrême droite: d’un coté la France et de l’autre l’anti-France. Le corps sain et l’appendice pathogène à oblitérer. Ceux qui méritent d’aller et venir d’une part et ceux qui doivent être frappés d’invisibilité d’autre part.
Le débat sur l’identité nationale n’en est pas un. C’est une injonction à l’affirmation ethniciste de soi. Un blanc seing collectif à l’apartheid qui vient.
Etre français, c’est avoir sa vie en France et rien de plus. Cela ne s’interroge pas mais se constate comme un botaniste constaterait la poussée d’un bourgeon. Ce qui devrait se questionner en revanche, et de la plus forte des manières avant de le congédier, c’est l’identité de ce pouvoir qui nous mène au mur, son irrépressible cynisme, sa brutalité, sa morgue, lorsque dans les mêmes semaines, il aligne blagues racistes, rafles et expulsions d’afghans dont il occupe le pays, relaxe, purement et simplement des policiers en cause dans la mort de Laramy et Moushin à Villiers-le-Bel. Deux adolescents niés et invisibles jusque dans la qualification des causes de leur mort.
C’est d’ordinaire le sacerdoce des anges et des démons que de se mêler à la vie des hommes sans être vus. C’est la honte de cette République que de nous offrir, à nous enfants d’immigrés, cette affriolante perspective donc: vivre comme des démons, mourir comme des anges. Nous ne sommes pourtant ni l’un ni l’autre.
Hamé
Groupe La Rumeur 15/11/2009

Soudain l’été dernier

publié le 18 novembre 2009

Retour d’une représentation de la pièce de Tenessee Williams « Soudain l’été dernier ». Superbe huis clos sur l’homme, le prédateur et ses proies dans la moiteur du sud profond…

Le feu au lac…

publié le 25 octobre 2009

Hier matin devant le squatt « l’usine » à Genève, sur une placette encore tranquille construction d’un panneau de 7m2 en préparation du festival punk « Fiesta FZM ».

Quelques heures plus tard, le panneau est gravé et accroché à la façade du squatt… Magique isn’t it?

Plus tard encore… C’était la nuit noire…
Merci à Servane, Stephanie, Vadim, Bibo, Didier et bien sûr Paria le Juste en punkitude…Et coucou à toi Lol

Punk star?

publié le 21 octobre 2009

Croquis en vue de la fiesta FZM, festival punk dans le squat « l’usine » à Genève le week-end prochain. Une nouvelle gravure en perspective…