Exposition des gravures de L’incorrigible, itinéraire d’un bagnard ordinaire à la librairie/disquaire Contrebandes à Toulon. Merci à Gilles et Paola pour l’accueil
La librairie accueille aussi une charmante vitrine contenant quelques unes de mes micro éditions collector
Présentation hier de L’incorrigible, itinéraire d’un bagnard ordinaire à la librairie Quilombo, 23 rue Voltaire dans le 11ème à Paris. Débat avec le public en présence de Cédric Rossi l’éditeur, Samuel Dégardin spécialiste de Frans Masereel et de ma pomme… Un expo des gravures extraites du livre est visible à la librairie jusqu’à fin janvier.
Dernières images de la Boule à songes avant son démontage. Elle était installée sur le Parcours des fées à Crévoux dans les Hautes Alpes depuis trois ans. Merci à Antoine Milian pour son pilotage du droneh
La totalité des gravures du roman l’Incorrigible est désormais réalisée. La maquette est quasiment bouclée, il faut maintenant attendre la sortie du livre prévue le 6 octobre aux éditions de l’Echappée. Et voilà que précisément le jour où je termine ce long marathon de gravure, par une pure coïncidence, l’ami Piotr m’envoie un texte sur ce travail, à lire ci dessous.
Vigie… Minel où le plaisir Le trait est incisif, les visages expressifs, les attitudes cernées avec un sens aigu du mime. Car les personnages ne parlent pas, les situations mises en œuvre, la gestuelle suffisent à rendre parlantes ces images sans mots, ces images muettes, au cadrage digne, par leur expressionnisme, du cinéma d’avant celui de « The jazz singer » Peu à peu va se dévoiler cette histoire éternelle, celle d’un pauvre type, son héritage morbide, son vol de pauvres reliques, un vol sacré suivi d’un vol ridicule. Et c’est pour ce vol minable que poursuivi par une harengère, il finit devant le juge, doit livrer le fruit de son premier larcin et celui du bijou donné par cette parente mourante. S’en suivent des situations presque burlesques, si elles n’attentaient pas à la dignité de l’homme. Caricatures bien senties de notables, d’officiers, de militaires sadiques, restitution d’images de rues sordides, de cellules surpeuplées, d’officiers ripoux… Toute une atmosphère que rend si bien le trait, l’ombre et la lumière, le cadrage de chaque planche.