Ce matin c’était l’inauguration du sentier. Mes trois panneaux sont en place, ils constituent une sorte de danse des chimères. Les personnages semblent s’animer lorsqu’on tourne autour de cette tour de bois. Enfin faut il l’espérer…
Merci à tous ceux qui ont rendu possible cette création : Catherine, Marie-Hélène, Hubert, Christophe et tous les bénévoles de l’association « Les arts en Adret » Marie Claude, Nicole, Georges, Claire… j’en oublie? et merci aussi aux autres artistes de cette édition de création in situ à Hautecour (Savoie) Nicole, Myriam, Patrick, Nico, Lorna, Jean Noël, Xavier, Hugues et Jean Loup.
Aujourd’hui, j’ai réussi à graver deux panneaux de 4 mètres carrés chacun. J’ai pris de l’avance sur la livraison !
Chaque année l’association « Les arts en Adret » qui organise l’exposition d’oeuvres nouvelles le long du sentier artistique de la commune choisit un thème et sélectionne les artistes sur projet. Cette année le thème était le fantastique et des pistes avaient été suggérées à partir de légendes locales. J’ai choisi de réaliser des sortes de personnages hybrides, mi homme mi animaux qui réalisent une sorte de danse autour d’une tour de bois à trois faces. Face A en cours de tronçonnage…
Me voilà pour quatre jours en Savoie, à Hautecour au dessus de Moutiers pour participer à la réalisation d’une oeuvre destinée au sentier artistique de l’association « Les arts en Adret ». Nous sommes 10 artistes avoir été sélectionnés pour cette douzième session de création in situ. Quelques mêtres carrés de planches de sapin attendaient mon arrivée pour être assemblées en trois panneaux que je graverai à partir de demain.
En juillet 2012, grâce à l’équipe municipale de Faux la Montagne (Creuse) j’ai eu la possibilité de réaliser deux gravures à la tronçonneuse et d’en faire des tirages sur tissu et papier avec le rouleau compresseur de la commune voisine. A l’époque, s’organisait dans le village une lecture intégrale des Misérables de Victor Hugo. Mes deux images (Cosette et Thénardier) étaient destinées à servir de décor à la performance…
Pour faire jouer les cloches qui seront installées dans la structure rotative de ma sculpture. Nous avons établi une partition (merci Servane!). Chaque point correspond à un « frappé » de cloche. A chaque couleur correspond une cloche et donc une note. Mais comme les cloches seront fixées sur un plateau circulaire, il a fallu transformer une partition linéaire en partition circulaire en essayant de respecter les mesures. Bon là c’est pas parfait mais ça va permettre de faire un premier essai et de voir si le dispositif pourra reproduire mécaniquement la mélodie jouée dans le billet précédent!….
Passé hier aux murs à pêche de Montreuil où hibernent quelques uns de mes panneaux gravés à la tronçonneuse. me suis trouvé face à face avec ma calavera toujours dansante au maigre soleil de février. Quelle santé!
Première neige sur la palissade des ours à Accons. L’ambiance se fait soudain sibérienne à moins que ce ne soit primitive
Collage d’une calavera (représentation de la mort au Mexique) dans la rue des Cascades dans le 20 ème arrondissement à l’occasion de l’expo organisée à la Galerie pour l’estampe et l’art populaire au 49 bis de ladite rue. Mon collage est un tirage papier d’une gravure sur bois à la tronçonneuse réalisée il y a un an.
Pour échapper à un flic, le braqueur plonge avec sa mallette du haut du pont de Nérac…
Tandis que son complice tente de s’échapper en se perdant dans les ruelles de la ville…
C’est la scène #2 du Noir Polar de Nérac…
Une femme crie au balcon…
Quelle est la cause de son effroi?…
Un braquage a lieu sous ses fenêtres…
Tandis qu’un complice file avec la caisse en la visant…
C’est la scène #1 du mini polar que j’ai gravé et qui est installé jusqu’au 28 octobre dans la cour du château de Nérac à l’occasion des rencontres Chaland (voir le lien ci-contre). D’autres expos y sont à découvrir. Mais suspense, il y a une scène #2
Jour de gravure à Nérac, Lot et Garonne, en préparation du festival de bd qui y aura lieu le week end prochain. J’ai embauché mon frangin pour honorer la commande. Nous avons sept personnages à graver dans un délai de trois jours. Alors deux tronçonneuses ne sont pas de trop. Jean-Louis, mon frère dégrossit les contours des personnages et moi, je fais les finitions. Il y a une ambiance production à la chaîne qui fait peur à voir!