Fais plaisir à tes amis!
publié le 24 janvier 2010
Offre leur un frik book! 4,90€ port inclus, une affaire…
quatrième de couv
publié le 23 janvier 2010
Bucéphale, pur-sang anglais au caractère aristocratique se trouve embarqué bien malgré lui dans une aventure inattendue: la révolution mexicaine. D’abord sur son quand-à-soi, il finit par embrasser une cause aux accents toujours aussi contemporains.
mise en couleur
publié le 18 janvier 2010
Projet de mise en couleur pour la 4ème de couverture du livre « les mémoires d’Emiliano Zapata racontées par son cheval »
Viva la revolucion!
publié le 16 janvier 2010
Essai sur fond tramé
Maket
publié le 13 janvier 2010
Projet de maquette pour la couverture du livre à paraître prochainement
La bataille de Zacatecas
publié le 12 janvier 2010
Linogravure pour le livre jeunesse « Les mémoires d’Emiliano Zapata racontées par son cheval » d’Alain Guyard, à paraître bientôt…
Pour imprimer au rouleau compresseur #4
publié le 08 janvier 2010 Voilà le résultat, format 200X300. Quatre tirages dans la journée, trois sur papier 225g et 300g et le dernier sur tissu. Merci à Brice, Joël, Fabienne, Servane, Bernard, Gilles et tous les visiteurs de passage, sans oublier Marion qui m’a livré tous les secrets de la technique. Encrer un panneau de bois de cèdre prélablement gravé à la tronçonneuse Le poser au sol dans le cadre conçu a cet effet Déposer délicatement le papier qu’on n’a pas négligé d’humidifier malgré les rigueurs du temps Faire avancer « bomag » -c’est son nom- le monstre et ses treize tonnes d’acier, centimètre par centimètre sur la surface feutrée d’une moquette premier prix… Demain, le résultat… c’est promis! Pour imprimer des gravures à la tronçonneuse avec un rouleau compresseur, il faut faire preuve de beaucoup de délicatesse et de méthode. Depuis longtemps j’avais ce projet de réaliser des épreuves sur papier à partir de mes gravures sur bois de grand format. Il me fallait un rouleau compresseur, seul engin capable d’exercer une pression homogène sur une surface suffisamment grande pour pouvoir marquer un papier de fort grammage. La première étape consiste donc à construire un cadre de bois posé sur un lit de sable aux dimensions du panneau à graver. Ci dessous, le panneau avant gravure est positionné dans son cadre Ensuite il faut soigneusement nettoyer les billes du rouleau plus habituées au contact avec le macadam ou la terre brute qu’à celui immaculé du papier Le dispositif est en place dans le hangar de Joël Bascoul, ami entrepreneur de travaux publics à la Fonblanque près de Murat sur Vèbre dans le Tarn Demain les premiers essais peuvent démarrer
… le généralissime Emiliano et son canasson! Lino en cours de gravure, toujours pour le livre à paraître « Zapata raconté par son cheval ». Où l’on voit un officier de l’armée mexicaine en débandade fuyant devant l’avancée des va nu pieds d’Emiliano… Reprise du travail d’illustration pour le livre jeunesse « les mémoires d’Emiliano Zapata racontées par son cheval ». Croquis d’un soldat en déroute pour une scène de bataille Planche à billet, prête pour l’impression, téléchargement libre. Recto mis en ligne demain… Les studios Disney viennent de me refuser cette séquence. Je suis désespéré… Gravure pour un projet de flipbook. 8 secondes de fuite… Etre français c’est avoir sa vie en France, rien de plus Dans la prose marécageuse de l’ineffable ministre de l’identité nationale, et de l’immigration patauge une créature aux élans de camarde. Tous les quinze ou vingt ans, depuis les indépendances et l’éclatement de l’empire colonial et au gré des cycliques désastres économiques et sociaux, elle s’extirpe de la vase pour venir se rappeler au bon coeur du commun de français. Plus que jamais la voilà, armée d’un rameau de ronces au bout d’une main sèche, flagellant « l’éparpillement identitaire » et éructant dans tout le pays des mots vieux, épris et pétris d’haleine chauvine. Retour d’une représentation de la pièce de Tenessee Williams « Soudain l’été dernier ». Superbe huis clos sur l’homme, le prédateur et ses proies dans la moiteur du sud profond… Essai d’animation visionnable mais encore muette! Hier matin devant le squatt « l’usine » à Genève, sur une placette encore tranquille construction d’un panneau de 7m2 en préparation du festival punk « Fiesta FZM ». Quelques heures plus tard, le panneau est gravé et accroché à la façade du squatt… Magique isn’t it? Plus tard encore… C’était la nuit noire… Croquis en vue de la fiesta FZM, festival punk dans le squat « l’usine » à Genève le week-end prochain. Une nouvelle gravure en perspective… Gravure sur planche de cageot encrée 29cmX8cm Mes palissades en décor pour le concert du soir dans la salle des fêtes d’Almont les Junies, petit village du nord Aveyron… Gravure, ce week-end, à Almont les Junies dans l’Aveyron à la demande de l’association « La Mazarotte » qui organisait une soirée expo concert dans la salle des fêtes du village. Parmi les oeuvres exposées, il y avait les sculptures mobiles et parlantes de Louis de Verdal, un incontournable de l’Art brut… Paru dans Al Akhbar aujourd’hui. J’ai pas encore la traduction… Ca y est c’est fini! Dernier panneau aujourd’hui dans la rue Verdun en hommage aux « Sukleen ». Sukleen, c’est le nom de la compagnie de nettoyage urbain qui assure l’entretien des rues de Beyrouth. Ils sont des dizaines de petits bonshommes verts qui arpentent inlassablement les trottoirs de la ville munis d’une petite pince au bout d’un manche pour traquer le moindre mégot abandonné. Malgré leur couleur voyante agrémentée de bandes fluorescentes, ils sont invisibles, transparents aux yeux des passants, on ne remarque plus leur présence silencieuse. Anonymes ils sont même confondus avec le nom de leur employeur… Pour pouvoir installer mes panneaux gravés dans la rue tres « hype », de Verdun, les organisateurs du festival ont négocié avec l’association des commercants du quartier. Ces derniers ont fait savoir, apres avoir pris connaissance de mon travail, qu’il ne voulaient pas de ma part des images trop dures qui auraient pu faire fuir, ou réagir négativement leurs clients. On ne badine pas avec le tiroir-caisse, c’est bien connu! Ils ont demandé aussi a voir mes croquis à l’avance pour donner leur accord. Ce qui fut fait et ils en ont refusé un: celui de la dame assise qui fume (juste au dessus), au prétexte qu’il caricaturait leurs « coeurs de cible ». Passant outre je l’ai réalise aujourd’hui au prétexte que peu me chaud l’éventuel manque d’humour de leurs chalands. Pas de réactions pour le moment… Sur la face opposée a la scène d’hier, j’ai gravé aujourd’hui cela… Plein de gens sont venus pour discuter! Pour comprendre à quoi ça sert… Un monsieur parlant anglais m’a dit « les conducteurs de motos, ce sont des criminels ici à Beyrouth. Mon frère s’est fait tuer par l’un d’eux il y a un an. Vous faites bien de les représenter comme des diables!… » Traduction: « Tiens bon Mickey on est avec toi! » Aujour’hui transport, installation de deux palissades et gravure de la première au milieu des bagnoles. Je me suis fait un pote parmi les habitants du quartier: un refugié palestinien très affectueux qui m’a donné plein de conseils pour bien réussir une gravure à la tronconneuse. Je suis pas sûr d’avoir tout retenu parce qu’en fait, il m’expliquait tout par gestes… Demain je commence la gravure a l’entrée de la rue Verdun. Les panneaux seront installés à trois endroits et les images s’inspireront de scènes de la rue de Beyrouth… Rien qui soit de nature à choquer les sentiments ou les convictions qui sont ici à fleur de peau… Fin de la fabrication des panneaux mise en peinture et quelques croquis. Au total j’aurai 15 mètres à graver en trois endroits de la rue Verdun, la « voie sacrée » des consommateurs beyrouthins! Aujourd’hui, c’est l’Aïd, tous les commerces sont fermés et comme je n’ai plus assez de bois pour construire les panneaux à graver, il me faut attendre demain leur réouverture. Du coup, je me suis fait une grande ballade dans la ville appareil photo en bandoulière, comme autrefois… Croquis de la Corniche, de la banlieue Est et du centre ville… Aujourd’hui construction de 5 mètres de palissade en compagnie des automobilistes givrés qui descendent la rue Spears en contrebas comme si c’etait le grand prix de Monaco, alors que c’est un dimanche tout con comme les autres! Le plus fort c’est quand même les motards qui dévalent l’artère sur la roue arriere. Sans casque, c’est âââchement plus drôle!
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Pour imprimer au rouleau compresseur #3
publié le 07 janvier 2010 Pour imprimer au rouleau compresseur #2
publié le 05 janvier 2010 Pour imprimer au rouleau compresseur #1
publié le 04 janvier 2010 40 000 $
publié le 29 décembre 2009 Et si c’était eux…
publié le 19 décembre 2009
(gravure avant impression pour le livre d’Alain Guyard « Les mémoires d’Emiliano Zapata racontées par son cheval »)Soldatesque déroute
publié le 17 décembre 2009 Caramba!
publié le 15 décembre 2009 Inflation
publié le 11 décembre 2009 Refusé par Disney
publié le 08 décembre 2009 Ingestion de fausse monnaie
publié le 29 novembre 2009 Flip..book
publié le 24 novembre 2009 Deux fuyards
publié le 22 novembre 2009 Coup de sang
publié le 19 novembre 2009
Cette créature se met à traîner dans tous les plis de nos vies et menace: « nous allons une bonne fois pour toutes fixer ce qu’être français veut dire« . Lancée comme une ogive aveugle à fragmentation -qui cependant sait parfaitement où elle doit frapper-, la grande consultation de l’état sarkozyste sur « l’identité nationale » est partie pour n’épargner personne.
Et désigner à la vindicte en particulier celles et ceux qui, une fois le débat clos, une fois réaffirmées aux frontispices de la nation, les « valeurs républicaines » et la « fierté d’être français« , auront l’insigne déshonneur d’en être jugés étrangers ou réfractaires, incompatibles ou inaptes. Car c’est une frontière intérieure, un cordon de salubrité identitaire, désormais labélisée avec l’assentiment de l’opinion qui va nous être infligée de mains d’experts.
Ce n’est hélas pas faire preuve d’imagination folle que d’anticiper l’issue du « débat ». Tant celle-ci se lit et s’entend déjà partout dans les médias de grande audience. Il y a de fortes chances que nous assistions d’une part au redéploiement d’une conception mythique, essentialiste, ethnocentrée de ce qu’est la France -avant tout un pays européen de race blanche, de culture gréco-latine et de tradition chrétienne. Point barre.
Et d’autre part, à la mise au ban de ce qui n’est pas et ne sera jamais la France en des termes aussi peu neutres que rebattus. Les bandes ethniques causes de toutes les insécurités, les familles polygames, leur marmaille circoncise et leur barbarie importée, les femmes qui se voilent, « s’emburquaïsent » et les hommes qui les y obligent entre deux inaugurations de mosquées ou encore ce rap qui tambourine les refrains criards « de la haine de la France« …
Que sais-je encore? les historiens et philosophes de la cour sauront, à n’en pas douter, enrichir cette liste de nouvelles catégories. Le clivage aura en tous cas la clarté de l’eau pure et le sens de la nuance des partis d’extrême droite: d’un coté la France et de l’autre l’anti-France. Le corps sain et l’appendice pathogène à oblitérer. Ceux qui méritent d’aller et venir d’une part et ceux qui doivent être frappés d’invisibilité d’autre part.
Le débat sur l’identité nationale n’en est pas un. C’est une injonction à l’affirmation ethniciste de soi. Un blanc seing collectif à l’apartheid qui vient.
Etre français, c’est avoir sa vie en France et rien de plus. Cela ne s’interroge pas mais se constate comme un botaniste constaterait la poussée d’un bourgeon. Ce qui devrait se questionner en revanche, et de la plus forte des manières avant de le congédier, c’est l’identité de ce pouvoir qui nous mène au mur, son irrépressible cynisme, sa brutalité, sa morgue, lorsque dans les mêmes semaines, il aligne blagues racistes, rafles et expulsions d’afghans dont il occupe le pays, relaxe, purement et simplement des policiers en cause dans la mort de Laramy et Moushin à Villiers-le-Bel. Deux adolescents niés et invisibles jusque dans la qualification des causes de leur mort.
C’est d’ordinaire le sacerdoce des anges et des démons que de se mêler à la vie des hommes sans être vus. C’est la honte de cette République que de nous offrir, à nous enfants d’immigrés, cette affriolante perspective donc: vivre comme des démons, mourir comme des anges. Nous ne sommes pourtant ni l’un ni l’autre.
Hamé
Groupe La Rumeur 15/11/2009 Soudain l’été dernier
publié le 18 novembre 2009 Le feu au lac… (la suite)
publié le 15 novembre 2009 Bla bla!
publié le 10 novembre 2009 Gorges profondes
publié le 08 novembre 2009 Croqu-is
publié le 29 octobre 2009 Le feu au lac…
publié le 25 octobre 2009
Merci à Servane, Stephanie, Vadim, Bibo, Didier et bien sûr Paria le Juste en punkitude…Et coucou à toi LolPunk star?
publié le 21 octobre 2009 Heure de pointe
publié le 17 octobre 2009 Saturday night
publié le 12 octobre 2009 La tartiflette était presque parfaite!
publié le 11 octobre 2009
A part ma machine qui est tombée en panne trois fois! Le moment était magique, en grande part grâce à la gentillesse, à l’humour et au sérieux (aussi) de Maxime Hurgon et de tous les membres de cette association qui se bagarre pour faire vivre mais aussi bousculer ce petit bout de la vallée du Lot avec des sons et des images nouvelles… Merci à eux! La tartiflette était parfaiteAl Akhbar
publié le 30 septembre 2009
Et aussi:
http://www.aljazeera.net/NR/exeres/86E031E6-A19F-4574-AA68-CEB90F2DF94A.htm Beirut #9 Khalas!
publié le 27 septembre 2009 Beirut #8
publié le 26 septembre 2009
Beirut #7 Verso.
publié le 25 septembre 2009
A propos de Diable, l’ami Bassel m’a raconté cette anecdote: un cheik saoudien a récemment lancé une fatwa contre Mickey. Ce dangereux vecteur de la débauche. Oui, il a demandé la mort de Mickey Mouse! Du coup dans les rues de Beyrouth, toujours très réactives, on trouve ça:
Ce soir installation avec Mahmoud de la prochaine palissade que je graverai demain des l’aube
Beirut #6 Recto…
publié le 24 septembre 2009 Beirut #5
publié le 23 septembre 2009 Beirut #4 L’obsession de l’angle mort
publié le 22 septembre 2009
Je viens de comprendre pourquoi mon projet initial de réaliser un labyrinthe en planches (billet du 23 aout) n’a pas été retenu par les organisateurs du Beirut Street Festival. Ici, on a l’obsession de l’attentat, alors on évite les angles morts dans lesquels pourraient etre dissimulés des engins explosifs. Ce matin, naïf, j’avais proposé de construire un triangle de panneaux fermés sur eux mêmes, mais Zico, le maitre des cérémonies festivalières, m’a gentiment fait comprendre qu’il ne voulait pas prendre ce risque. Quand on a vécu la guerre urbaine, on a semble-t-il, retenu cette lecon…Beirut #3
publié le 21 septembre 2009 Beirut #2
publié le 20 septembre 2009
J’en ai un peu plein les oreilles…