Après presque trois semaines, j’ai enfin trouvé la mer! Kaohsiung, c’est l’un des plus grands ports de conteneurs d’Asie mais jamais on ne la voit depuis la ville. En la cherchant on finit par la trouver en allant sur l’île de Cijin, accessible en ferry. J’ai pas résisté au plaisir de piquer une tête! Elle s’appelle la mer de Chine orientale et c’est bon!
Les croquis ci dessous n’ont rien à voir…
Rencontre ce matin avec Mrs Yu, professeur d’arts plastiques au département « Indigenous studies » de l’université I Shou. Elle me fait découvrir la diversité et la vigueur des créations d’artistes contemporains taïwanais issus des minorités aborigènes. Chaque année a lieu une exposition de leurs travaux sous le titre Pulima. Pulima ça veut dire dextérité, ou créer avec les mains en langue Païwan. J’apprends que Lima c’est aussi bien le chiffre 5 que le mot main…
Elle me confie gentiment le catalogue de deux des dernières éditions. Je découvre des oeuvres incroyables, parmi lesquelles des gravures sur bois
On a trouvé une tronçonneuse en location dans Minzu road 1st. C’est le coin de tous les vendeurs-loueurs d’outillage. Une vaste caverne d’Ali baba pour toutes les formes de chantiers possibles.
Et dans Xingxing street, j’ai trouvé un vendeur de bois de palettes démontées. Il vend au kilo. La bote de 12 planches (+/- 2,5m2) fait 21kg. A 15 dollars taïwanais le kilo il y en a pour 315 NT$ soit environ 9€. Une bonne piste pour mes projets de gravure à la tronçonneuse…
Mon atelier à Pier-2 Kaohsiung (Taïwan). Arrivé le 10 octobre je suis là pour 2 mois et demi. Pier-2 est une vaste zone portuaire désaffectée transformée en lieu de promenade dédié aux arts et à la consommation branchée. Galeries, bars, boîtes de nuit, tatoueurs, marchands de glaces et d’objets design attirent les familles de la ville surtout les week ends. Nous sommes 6 artistes venus d’Europe des Caraïbes ou d’Asie installés dans le même type d’atelier (espace de travail au rez de chaussée, chambre en mezzanine) pour la même période.
Projet de cocon perché dans lequel on vient lire et méditer…
Projet pour Les grands voisins, Paris
Modèle 3D réalisé par Matthieu Dupont de Dinechin pour le projet de pieuvre accrochée dans les arbres, proposé à « La Forêt Monumentale » manifestation qui a lieu à Rouen en septembre prochain. Sélection finale en mars… Croisons les doigts et les tentacules!…
Maquette en bois de plaquage collé pour un projet de construction monumentale
Projet de fragments d’un pipe line abandonné pour une installation hypothétique…
Modélisation 3D d’une installation à venir…
Projet d’atterrissage forcé pour une soucoupe volante n’ayant jamais décollé… Riorges A ciel ouvert 2018…
Préparation des lorgnons anaglyphes pour le projet une Nuit sur Terre. Sortie imminente…
Projet pour une gravure à la tronçonneuse en trois dimensions. Cube en bois de 2,80 de côté… Quisas!
Essai de simplification de forme appliquée à deux cailloux ramassés près de Roanne il y a qques jours…
« Lénine recevant à titre posthume les lunettes brisées de Trotsky ». Projet d’illustration pour la revue O olho da historia dont le prochain numéro traitera du 100ème anniversaire de la révolution d’octobre…
Projet pour une gravure à la tronçonneuse à suivre…
Projet pour une gravure à la tronçonneuse
Projet de G.L.U.P.S. « Girateur légèrement utopique pour pédalo spatial »… Structure en bois, couverture en planches de récupération, 3m de haut 2m de diamètre…
Croquis pour le poste de pilotage d’un engin spatial imaginaire
Docteur Folamour (croquis 20X20)
Version plus aboutie du projet « d’Abri diatomique » pour le musée des sciences de Keelung (Taïwan)
Projet d’abri en bois en forme de diatomée (micro organisme aquatique appartenant à la grande famille des phytoplanctons). Taille 15m de long par 2m de haut, soit 3 millions de fois plus grand que l’animalcule originel!…
Projet de gravure à la tronçonneuse pour la manifestation Beaux lieux près de Tours au printemps prochain. L’idée est de produire plusieurs onomatopées placées à différents endroits de la ville. Comme si des sons s’échappaient dans les lieux publics, comme s’il y avait une vie cachée aux regards des passants…
A Caruaru, aux portes du Sertao, se trouve un petit musée du cordel. Il est situé en plein milieu d’un marché aux allures de souk oriental. Il faut se faufiler entre les échoppes, demander 20 fois son chemin avant de le trouver, mais il est là comme une parenthèse poétique dans la frénésie générale.
J’y ai rencontré Paulo Perreira, cordeliste et poète qui est capable de déclamer près de 500 cordels. Ici c’est un petit bout de cordel autour d’une thématique très classique du genre: le mari cocu.
En mettant de l’encre sur les bout des bois trouvés sur la plage et en appliquant un tissu ou un papier, on obtient ces traces, des images de fantômes, des suaires indéchiffrables… Rien de révolutionnaire, parfois c’est complètement raté et inintéressant, d’autres fois se produit une forme de magie, de révélation au sens propre…
Connaissez vous la fable de la bergère et du crocodile? Moi non plus! Mais elle se termine ainsi « Point de fauteuil ne fait pas homme, qui y pose son séant ». Projet d’installation sur le thème, « L’animal est il une personne? »