« La danse des ours », gravure à la tronçonneuse que j’ai faite il y a 4 ans et sur laquelle veillent jalousement les amis Catherine et Christian, résiste vaillamment aux assauts du temps sur les hauteurs d’Accons dans l’Ardêche, alors que ma « Patate cosmique » réalisée en juillet dernier, s’est effondrée sous le poids de la neige dans la vallée de Crévoux (Hautes Alpes) cet hiver. Elle ressemble désormais plus à une vieille godasse ou à quelque dépouille de mammifère archaïque. Une matière à méditer en tout cas sur la marche inexorable des heures, la puissance des éléments, l’inégalité devant la mort et aussi, mais en moins métaphysique, sur les déchets de l’art éphémère dans l’environnement!… Pas très à l’aise avec ça, Gravomane…