Bientôt à la galerie de l’association des artistes de Belleville, rue Picabia  dans le 20ème, une expo collective sur le thème de l’estampe narrative à laquelle je vais participer. Il y aura des oeuvres au mur et des livres objets à consulter + des soirées thématiques… Je vous en dirai plus plus tard…

Ca y est j’ai réussi! Ma boîte à musique géante fonctionne. Il m’a fallu dix jours pour la mettre au point. Trouver la bonne mélodie (finalement composée pour l’occasion par Edward Morris Auslander, ami compositeur californien, c’est chic! non?) et abandonner celle qui était prévue au départ une valse russe trop longue et trop compliquée, déterminer le nombre maximal de cloches en fonction du diamètre de la sculpture (5 maxi), fabriquer les bons marteaux qui tapent correctement sur les cloches (des billes de roulement, soudés à une tige de métal), imaginer le système d’articulation des marteaux  (des petits ressorts souples à leur base), reporter la partition en cercle sur le sol (sans Servane, impossible à faire)… Bref pour moi qui n’ai jamais touché un instrument de musique de ma vie un univers se révèle!… Excusez la piètre qualité des images et surtout du son, ce n’est qu’un brouillon, les images seront de meilleure qualité sur l’œuvre terminée et installée en pleine nature.

Deux croquis pour un ami cuisinier qui va bientôt ouvrir un resto à Nantes et qui m’a demandé d’imaginer un tampon à son enseigne. Pickles qu’il va s’appeler le resto. Si vous voulez en savoir plus sur sa cuisine et son projet, suivez le lien http://www.chefsdiary.com/ ou sur la droite. En plus il lance une souscription pour amorcer le financement…

Je suis en train d’essayer de faire fonctionner une boîte à musique géante qui sera installée dans le socle d’une sculpture sur plateau tournant. Au centre vous reconnaissez une jante de motocyclette, sur la droite accrochées la tête en bas une série de 7 cloches accordées et au premier plan des marteaux articulés de ma fabrication qui sont censés faire sonner les cloches à leur passage. Après bien des tentatives, le système semble devoir marcher mais c’est pas encore gagné. Nom de Dieu que c’est compliqué la musique!… Je crois que je vais me remettre au tricot.

Projet pour « Le sentier du Rhône », une manifestation artistique dans 5 communes de l’Ardèche orientale prévue pour fin mai 2013. Je prépare un dossier proposant cette baleine flottant sur la Louvèze, un affluent du Rhône traversant l’agglomération du Pouzin. L’idée, ce serait de faire une oeuvre en matériaux de récup, ancrée sur la rivière avec un lest en béton et reliée à la rive par un système de tuyaux qui permettraient de faire souffler le cétacé de bois en activant une pompe à bras. Je dois déposer le dossier dans 3 jours, réponse mi mars…

Pour faire jouer les cloches qui seront installées dans la structure rotative de ma sculpture. Nous avons établi une partition (merci Servane!). Chaque point correspond à un « frappé » de cloche. A chaque couleur correspond une cloche et donc une note. Mais comme les cloches seront fixées sur un plateau circulaire, il a fallu transformer une partition linéaire en partition circulaire en essayant de respecter les mesures. Bon là c’est pas parfait mais ça va permettre de faire un premier essai et de voir si le dispositif pourra reproduire mécaniquement la mélodie jouée dans le billet précédent!….

Répétition de la mélodie de cloches qui se déclenchera en faisant tourner une sculpture des danseurs de bois, façon boite à musique. Merci à Catherine, Marion et Servane qui ont adapté une valse russe à la gamme des cloches diatoniques que j’ai trouvée.

Projet pour le parc des Renaudières à Carquefou, près de Nantes. Danseurs sur un plateau circulaire qui produit une mélodie en tournant

Passé hier aux murs à pêche de Montreuil où hibernent quelques uns de mes panneaux gravés à la tronçonneuse. me suis trouvé face à face avec ma calavera toujours dansante au maigre soleil de février. Quelle santé!

La tour aux fofiotes (petits lutins des bois dans la tradition savoyarde), projet de trois panneaux gravés de 3 mètres de haut assemblés en triangle a été accepté par le comité de sélection du sentier d’Hautecour en Savoie. Réalisation sur place début juin et expo jusqu’à la fin de l’été. L’image là c’est juste un photomontage…

Bastien Corgnac 11 ans fait de la linogravure, j’avais déjà montré ses images sur le blog ainsi que celles de sa sœur Manon. je trouve son poisson magnifique! Jusqu’à présent ils imprimaient dans leur cuisine avec de l’encre à l’eau sur du papier fin. Ils sont venus dans mon atelier pour la première fois imprimer avec une vraie presse sur du beau papier de 200g. Un grand moment…

Je viens de répondre à un appel à projets en Savoie sur le thème du fantastique. Il s’agit de proposer une scultpture qui sera installée sur un sentier dans la forêt d’Hautecour à partir du mois de juin prochain. J’ai crobardé sur les personnages des fofiotes, sortes de lutins locaux…

Carte à gratter,  5X6cm

Hommage aux blackblocks du Caire qui luttent cette nuit encore contre le totalitarisme religieux…

Croquis pour chais pas quoi, chais pas qui…

Suite du projet que je vais soumettre aux organisateurs du festival de sculpture en plein air de Mayronnes (Aude, 20km au sud de Carcassonne). L’idée est de graver à la tronçonneuse un couple de danseurs recto verso, qui tourneraient sur un plateau rotatif et dont le mouvement produirait une mélodie simple, genre boite à musique… Dans le décor âpre d’un plateau des Corbières cette musique aigrelète mélangée au son des insectes butineurs et du vent marin pourrait être assez poïétique.

Un ami monteur a réalisé ce magnifique petit clip de bonne année à partir de ma « Parabole de l’autocuiseur » et comme il le dit si bien: après le Walli Waller tou-tao-zeun-sixe, voici l’autocuiseur tou-tao-zeun-soeur-tin (pour ceux qui ne connaitraient pas le Walli Waller, rattrapez-vous ici ! tetesaclaques.tv/le_willi_waller_vid30) Bravo et merci Théo!…« http://www.theolichtenberger.com »

Projet de gravure à la tronçonneuse sur un support rotatif pour le sentier sculpturel de Mayronnes dans l’Aude

Pour ceux qui veulent réussir une belle parabole de l’autocuiseur, voici enfin disponible le tutoriel vidéo gratuit.

Manon a 7 ans et Bastien 10. Je leur ai donné quelques conseils pour démarrer la linogravure et je trouve très beau ce qu’ils font… Bravo!

Poisson d’avril et calamar: 21X15 impression à la cuillère avec encre à l’eau.

Version domestique de « danse sur un volcan », je vous propose cette délicate installation qui consiste à faire évoluer un couple de danseurs en papier sur la soupape d’une cocotte minute, puis de prendre quelques minutes pour réfléchir à la situation… Si vous souhaitez vous procurer les éléments à construire svous même pour réaliser cette installation, laissez un commentaire contenant votre adresse postale et un envoi accompagné d’un mode d’emploi détaillé vous parviendra dans les 5 jours (ouvrables).

Quatre danses sur papier de couleur à découper. C’est le projet « La parabole de l’auto-cuiseur » qui voit le jour… Chaque figurine de papier va pouvoir se fixer sur la soupape d’une cocotte minute et tourner, dans un mouvement chorégraphique tout à fait incontrôlé.

Linogravure 40X25. Je suis en train de faire une série de danseurs en recto verso. Ca  s’appellera « la parabole de l’auto cuiseur ». Et vous comprendrez bientôt pourquoi…

Je continue dans le genre danseurs. Là je travaille à une série de recto verso, face dos…

L’application Bérurier Noir pour androïd est sortie. Vous pouvez la télécharger gratuitement sur votre mobile. Vous y trouverez des photos de gravomane avant qu’il soit gravomane et tout sur les Bérus: archives, musiques, textes et autres punkeries…

Je me lance dans une série de danseurs. Enfin en sont ce?

J’ai acheté du tissu local au marché du quartier et tenté une impression. Comme je n’ai pas d’encre sous la main, j’ai utilisé de l’acrylique noire, mais la chaleur est telle que la peinture sèche sur la plaque avant d’y apposer le support à imprimer! Du coup, avec un artiste birman qui était par là, on a imaginé mouiller abondamment le tissu pour retarder le séchage. Au troisième essai, ça a marché. Je vais pouvoir rapporter une trace de mon antipodiste des presques antipodes!…

Ce matin cortege croise dans les petites rues du quartier de l hotel. Une quete pour le temple voisin

J’ai fini la gravure aujourd hui. Une sorte d équilibrisme impossible… Je vous laisse méditer, moi j’ai pas de reponse

Je redoutais l’usage du contreplaque mais finalement, les feuilles  de bois intérieures sont  en bois local donc « exotique »  donc d’une couleur vraiment intéressante. Je pense pas retrouver cela sous nos latitudes.

Une oeuvre de l’expo que j ai bien aimé. OK c ‘est carrement du Basquiat mais plutôt bien fait et je vous assure que ça tranche avec la majorité de la production locale plutot tristement conventionnelle ou maladroitement revendicative.

J’ai commencé la gravure hier, Jour d’ouverture du festival Multimedia de Rangoon. J’ai utilisé la tronconneuse electrique que j’avais emmenée dans mes bagages. Le seul problème c’était d’avoir de l’électricité sur place. Ca n a pas été sans mal, mais ça a fini par marcher à coup de scotch, de rallonges plus ou moins fiables et de beaucoup d ingeniosite de l électricien de l’institut culturel francais… J ai pas completement fini. Il me reste une demi heure de boulot,

Ce matin j’ai pris le « circle train », une boucle de trois heures autour de Rangoon. Une manière de comprendre la géographie et de traverser toutes sortes de territoires: du centre ville avec immeubles de bureaux, à la campagne environnante avec toutes les nuances de cimetières de voitures, zones industrielles, bidonvilles et marchés surpeuplés, le tout en compagnie de familles, vendeurs ambulants, bonzes et musiciens aveugles…Bref comme dans presque tous les RER du monde!

Ou m’a fourni un panneau à graver. C est du contre plaqué (plywood). J’ai jamais gravé du contre plaqué! Il va falloir que j’aie la tronconnuese subtile parce que la plaque est fine et que je risque de passer facilement à travers. Enfin on verra bien…

Le festival de performances de Rangoon commence demain. Ca se passe là: à l institut culturel francais

Il y a une centaine d artistes qui vont y participer, 60 birmans et une quarantaine  d’étrangers. Beaucoup d’asiatiques malaisiens, vietnamiens, singapouriens, chinois, bengalais… et puis qques europeens: belges allemands autrichiens polonais…

C’est tout une petite faune étrange qui est là, des gens plutot detendus et bienveilants mais comment dire: un peu decalés dans ce pays ou tout semble précaire, l’économie, la politique… et où on se dit que les délires de qques artistes semblent bien futiles dans le contexte. Les visiteurs, qui seront-ils à partir de demain? quelques mondains birmans, quelques expatries oisifs…?

On peut se consoler en se disant que cette manifestation, même imparfaite aurait totalement ete impossible il y a quelques mois… Y participer c est encourager la timide ouverture… Le pays s’ouvre mais pour qui? Il y a les gosses au travail, les hommes tranformes en bêtes de somme qui traînent peniblement des rickshaw surchargés… La route sera longue et nous on va « performer »!  Honte?

Dans les rues pas tres loin de l’hotel ou les participants au festival sont logés, surchargées de camions, taxis et autres rickshaws, chaleur écrasante, pollution palpable, odeurs d’égouts à ciel ouvert, mais aussi I phones dernière generation. Quelque part entre la misère et la silicon valley en plein extrème orient… Si quelqu un peut m’expliquer?

Les portes de chaque immeuble de plusieurs etages sont decorées de pinces de toutes sortes, suspendues à des cordelettes. Leur fonction: accrocher les courses, les journaux, le courrier et les hisser jusqu’au balcon de l’appartement sans avoir à se taper les 4 ou 5 étages.

Petit dejeuner de nouilles chinoises  a l aeroport de canton en transit vers Rangoon, je me demande ce que je fais la  avec ma tronconneuse dans la valise…

Essai d’impression sur sac plastique à partir d’une linogravure. L’impression semble marcher à condition d’utiliser une presse verticale et de laisser sécher abondamment. Ca peut être une piste de diffusion des images, trash certes mais tellement pratique pour transporter les pots de yahourt…

La semaine prochaine a lieu le festival multimédia de Rangoon (Birmanie). Je sais ça fait un peu loin pour un week-end mais j’y vais quand même. Il y aura des expos, des performances et moi je vais essayer d’arriver jusque là bas avec ma tronçonneuse, histoire de faire du copeau en deça du 17ème parallèle. Ce sont de jeunes birmans avides de profiter de la timide ouverture du régime qui l’organisent et tout ça ça se passera à l’institut français. La suite bientôt…

Demain soir, fin de l’exposition « la fête des morts » à la galerie de l’estampe et de l’art populaire 49 bis rue des cascades dans le 20ème à Paris. Mais ma calavera géante (impression sur papier d’une gravure à la tronçonneuse) reste visible dans la rue du même nom jusqu’à son arrachage définitif et irrévocable…