Maquette du prochain cordel dont j’ai fait la couverture. Cette fois j’ai aussi pris la peine d’écrire le texte… Impression dans les prochains jours…
Sacatar #23
publié le 06 décembre 2016« Cavalo do mar » un time lapse
publié le 04 décembre 2016Première version du time lapse réalisé à l’occasion de l’installation de la gravure « Cavalo do mar ». J’ai photographié toutes les deux minutes pendant tout un cycle de marée. Pour rythmer la prise de vues, je m’étais fabriqué un sablier en accolant deux bouteilles de bière remplies de la quantité de sable correspondant à l’intervalle que j’avais déterminé. Ici, le sable ne manque pas, ni la bière d’ailleurs! De 12h à 18h30, assis près de l’appareil photo, j’ai donc tourné et retourné les bouteilles en déclenchant à chaque rotation… C’est une expérience!… Il y qques petits défauts dans la vidéo que je corrigerai quand je disposerai des outils adéquats. Il faut faire un peu d’étalonnage, recaler l’image ici et là et rajouter du son… Mais bon on n’est pas très loin du résultat que je m’étais fixé…
Sacatar #22
publié lePandeiro
publié le 02 décembre 2016Palito, embolador bahianais, rencontré à Salvador il y a quelques jours, fait une démonstration des différents rythmes qu’il exécute au tambourin (pandeiro) pour accompagner ses improvisations poétiques.
Sacatar #21
publié leDemain ont lieu les portes ouvertes de l’institut Sacatar. Chaque artiste résident a préparé son atelier pour recevoir des visiteurs. Pour ma part, à l’intérieur, j’ai fait un accrochage des matrices réalisées depuis deux mois, mêlées à des bois trouvés sur la plage et à l’extérieur, j’ai tendu un assemblage de haillons sur lesquels est imprimée une gravure à la tronçonneuse…
Une incomplète mais divine comédia
publié le 30 novembre 2016Les deux cordels d’Elton Magalhaes dont j’ai fait la couverture, sont sortis. C’est une adaptation très libre de la Divine comédie, mettant en scène le personnage de Raul Seixas, musicien culte des années 70. L’enfer et le purgatoire sont disponibles, si j’ose dire! Le paradis, quand à lui, est à venir… Comme toujours!
Embolada
publié leRencontre hier totalement inattendue entre Antonio Barreto, cordeliste, Elton Magalhaes cordeliste aussi et Palito, artiste de rue et éminent emboladero. L’embolada, c’est l’improvisation poétique accompagnée au tambourin (pandeiro). Ici Antonio et Palito se livrent à une joute, sous les arcades du Mercado modelo à Salvador. Ils improvisent sur une grille de 4 vers de 7 pieds. Chaque dernier vers doit être en « ar » et le premier vers de chaque strophe doit rimer avec l’avant dernier de la strophe de l’adversaire!… Je répète? Incroyable virtuosité intellectuelle et artistique. Le son n’est pas très bon, (l’endroit est cacophonique), l’image non plus (c’est difficile à filmer tant ça va vite, il faudrait deux caméras!) mais bon ça donne une idée…
Cavalo do mar
publié le 29 novembre 2016Sacatar #20
publié le 28 novembre 2016Ne pas baisser la garde
publié le 26 novembre 2016Cordeliser…
publié le« Cordélisant la vie à la pointe du stylo », tel est le titre du dernier cordel d’Antonio Barreto pour la couverture duquel il a choisi une de mes gravures.
Un musée du cordel
publié leA Caruaru, aux portes du Sertao, se trouve un petit musée du cordel. Il est situé en plein milieu d’un marché aux allures de souk oriental. Il faut se faufiler entre les échoppes, demander 20 fois son chemin avant de le trouver, mais il est là comme une parenthèse poétique dans la frénésie générale.
J’y ai rencontré Paulo Perreira, cordeliste et poète qui est capable de déclamer près de 500 cordels. Ici c’est un petit bout de cordel autour d’une thématique très classique du genre: le mari cocu.
Nordeste
publié leLe cordel est nettement plus visible dans le Pernambouc que dans l’état de Bahia. Il semble plus vivant et faire l’objet d’une production régulière. Ici dans un bureau de presse de la ville de Caruaru (130 km à l’est de Recife), les livrets de poésie (à droite de l’image) sont vendus au même titre que les journaux, les clopes ou les friandises.
Hollywoodcut
publié leIl existe un Hollywood de la gravure sur bois au Brésil! C’est un gros bourg qui abrite a peu près un atelier par rue. Il s’appelle Bezerros et est situé à 100 kilomètres à l’est de Recife (capitale de l’état du Pernambouc). Je m’y suis rendu il y a quelques jours pour y rencontrer Silvio Borgès.
Il appartient à une famille dont le patriarche, J. Borgès, est considéré comme le plus grand des graveurs sur bois du pays. Les Borgès sont graveurs comme les Zavatta ou les Bouglione sont clowns et dompteurs. De père en fils, cousins, neveux, grands pères, grands mères sont tous des virtuoses de la gouge. Ensemble nous avons discuté technique: bois, papier, presse, encre, outillage… Echangé petits trucs et astuces…
Ci dessous le fameux J Borgès, quatre vingt piges et toujours rivé à sa table de travail. Auteur de milliers de gravures et de dizaines de cordels. Comme Hollywood, Bezerros a son tycoon!
Sacatar #19
publié le 21 novembre 2016Sacatar #18
publié leAntonio Barreto
publié le 20 novembre 2016Antonio Barreto est un cordeliste bahianais auteur de près de 200 titres. Il habite Salvador mais est originaire du Sertao bahianais. la région nord de l’état. Imprégné de la culture de Santa Barbara, son village d’origine, de sa musique, des personnages de son enfance, il est venu nous rendre visite aujourd’hui à la résidence Sacatar. Il interprète ici sur le mode d’un « repente » (joute poétique accompagnée à la guitare ou au tambourin) l’un de ses cordels: 4 strophes de 10 vers de 7 pieds… Il y est question de l’infinie diversité de la parole, de sa force et de tous ses usages possibles en passant, évidement, par la poésie et le cordel…
Sacatar #17
publié le 18 novembre 2016Aujourd’hui impressions d’une gravure à la tronçonneuse sur tissu. 2,4mX1,20m. A droite, Uelinton, un artiste brésilien actuellement en résidence à Sacatar. Il vient de l’état d’Acre, aux confins de la Bolivie et du Pérou, il peint sur le tissu des hamacs des formes et des personnages entrelacés, c’est très impressionnant.
Sacatar #16
publié leDans le quartier Boca do Rio au nord de Salvador se trouve l’imprimerie que fréquentent tous les cordelistes Bahianais pour réaliser leurs « folhetos ». Nous nous y sommes rendus cet après midi avec Elton Magalhaes, auteur d’une version peu orthodoxe de la Divine comédie de Dante, pour préparer l’impression de deux cordels dont j’ai fait la couverture en bois gravés. Ici, les chats écrasés de chaleur se prélassent sur des imprimantes elles aussi au repos! Dans quelques jours, les deux petits livres sortiront des presses du Sr Alfredo Cumming!…
Sacatar #15
publié le 15 novembre 2016Figure récurrente de la littérature de Cordel: le cangaceiro. Au début du vingtième siècle des bandes armées écumaient la région du Nordeste. Entre desperados et Robins de bois, reconnaissables à leurs incroyables chapeaux, ils ont marqué l’imaginaire brésilien. Leur chef le plus redouté et le plus emblématique s’appelait Lampiao. Ils ont résisté pendant des années aux armées lancées à leurs trousses. Mais ont finalement succombé aux assauts, ont été fusillés et décapités. Ils incarnent la résistance à l’autorité, la revanche des démunis face aux puissants. Lampiao est une espèce de Che Guevara avant l’heure. Ici c’est plutôt Maria Bonita, sa compagne, que j’ai représentée…
Une divine comédie #2
publié leDeuxième couverture pour le cordel d’Elton Magalhaes sur les aventures de Raoul Seixas (voir ici qui est raul Seixas). Cette fois c’est Raul au purgatoire! Ci dessous un extrait du cordel. L’intégrale est ici
…Na planície em que partimos
Até o cume do monte
A viagem foi mais branda
Não há nada que remonte
Casos de dura peleja
Para aquele que almeja
O mais límpido horizonte.
Passamos despercebidos
Pelo vão dos orgulhosos.
Da mesma forma adentramos
O andar dos invejosos.
No grão círculo da ira
Raulzito já aspira
O vão dos luxuriosos.
Porém seguimos ainda
Pelo degrau da preguiça
Vimos bastilhas de cobras
Se arrastando submissas
Ao ócio da eternidade
Pobres almas sem vontade,
A todo desejo omissas!
Findando a nossa escalada
Notamos os avarentos
Com mil olhos de medusas
A todos os passos atentos.
Em seguida, os gulosos
Nos notavam pavorosos,
Magros, sujos e sebentos…
Cavalo
publié le 13 novembre 2016Il y a plein de chevaux sur l’île d’Itaparica. Ils sont efflanqués, courts sur pattes, certains sont montés par des jeunes qui les font galoper le long de la mer… La plupart sont comme des chiens errants, fouillant les poubelles, traînant leur regard apeuré dans les rues quand ils ne reçoivent pas des pierres pour être chassés…
Sacatar #14
publié le 12 novembre 2016Après plusieurs jours d’attente une tronçonneuse est enfin arrivée à Sacatar. je vais pouvoir faire joujou incessamment! A droite, c’est Deca, le propriétaire de l’engin qui me le loue pour quelques jours. A gauche c’est Charles le jardinier de Sacatar… Demain je vais pouvoir essayer sur du bois du vrai!
Une divine comédie
publié le 11 novembre 2016Raul Seixas était dans les années 70/80 une icône du rock brésilien, une espèce de Jim Morrison qui a marqué plusieurs générations de jeunes dans le pays. Comme le chanteur des Doors, il est mort en pleine gloire à la suite des excès d’alcool et de drogue qu’il a commis. Elton Magalhaes, cordeliste bahianais a composé trois poèmes en hommage, à la fois à Raul Seixas et à Dante, en imaginant le rocker, successivement en enfer, au purgatoire et au paradis. Il m’a demandé de faire une xilogravure pour chacun. Ma première production de Cordel!…
Make america strong again?
publié leJe sais, le slogan n’est pas très subtil, mais les temps ne sont plus à la subtilité! La démocratie est elle perdue? A t elle perdu? Où est passée l’intelligence? La générosité? Où est passé l’Amérique de Scorsese, Tarantino, Harrison, Frantzen, Carver, James Brown et Jimmie?… Est-on entré dans le règne de la téléréalité? Qui sont ces quelques centaines de milliers de vieux-hommes-blancs, nostalgiques d’un ordre racial machiste et chrétien qui décident de l’avenir du monde?… Ca me fout les jetons…
Je les dégueule!…
Sacatar #13
publié le 10 novembre 2016Vocabulaire du Cordel, suite… Toujours les animaux fantastiques très présents dans cette littérature. Je me suis inspiré de certaines gravures croisées au cours de mes recherches pour réaliser la trame du fond. Au début j’ai tâtonné pour trouver le bon rythme, la bonne densité de ces grandes hachures que je trouve très efficaces.
Salvador verso
publié le 09 novembre 2016Loin des cocotiers et des plages exotiques de la Baie de tous les Saints, voici un autre versant (dans tous les sens du terme) de Salvador. Une des très nombreuses favelas que l’on trouve dès qu’on s’éloigne du centre. Elles sont immenses, accrochées aux pentes qui plongent vers la mer. Carlos Eduardo, un artiste rencontré lors de mon arrivée m’a emmené aujourd’hui dans le « suburbano » nord ouest. Sur un terrain hérité de son père, il est en train de construire une grande batisse dans laquelle il pourra organiser des cours d’art plastique pour les enfants du quartier, d’alphabétisation pour les adultes, accueillir des expositions, des concerts et… des fêtes. Projet titanesque qu’il mène seul, avec ses propres deniers. 11 ouvriers s’activent tous les jours pour le faire aboutir au plus vite.
Sacatar #12
publié le 08 novembre 2016Les animaux fantastiques, les hybrides, chimères et autres loups garous sont un motif très présent dans les histoires de cordel. Parmi eux o lobisomen (l’homme loup, le loup garou) revient régulièrement sous la plume des cordelistes. Dans mon inventaire des figures du Cordel, il ne pouvait pas ne pas figurer… (gravure 10X12cm)
Sacatar #11
publié le 06 novembre 2016Toujours dans l’idée de constituer un lexique visuel du cordel, je me suis essayé à la figure du diable (o diabo). Personnage récurrent comme dans « Le vieux qui trompa le diable » « Lampaio rencontre le diable » « La putain arrivant aux enfers », autant de titres qui font partie des classiques de cette littérature. J’ai essayé aujourd’hui une nouvelle essence de bois pour graver. Ca s’appelle le Gonçalvo Alvès, c’est pas idéal mais facile à trouver alors!…
Ci dessous la fondation Sacatar dans la lumière de fin d’après midi. A droite la porte d’entrée, au fond, mon atelier…
Sacatar #10
publié le 05 novembre 2016Suite du petit lexique du Cordel que je constitue jour après jour. Ici la figure du Repentista (gravure sur bois 20X8). Qu’est ce qu’un Repentista? Un poète s’accompagnant à la guitare ou au tambourin et qui improvise en suivant les règles de versification du cordel. Voir l’article ici. Les repentistas peuvent aussi se livrer à des joutes poétiques en s’affrontant deux à deux, ils alternent alors l’improvisation strophe par strophe.
Sacatar #9
publié le 03 novembre 2016En mettant de l’encre sur les bout des bois trouvés sur la plage et en appliquant un tissu ou un papier, on obtient ces traces, des images de fantômes, des suaires indéchiffrables… Rien de révolutionnaire, parfois c’est complètement raté et inintéressant, d’autres fois se produit une forme de magie, de révélation au sens propre…
Sacatar #8
publié leL’atelier de gravure du Musée d’art Moderne de Salvador a deux avantages: le premier c’est d’être ouvert à tous, gratuit et animé par des profs très accueillants et bienveillants, le deuxième mais qu’il faudrait mettre en tête est, qu’à travers les ouvertures on entend le ressac des vagues qui viennent se briser contre le mur. Une plaisante berceuse pour travailler. J’y suis allé hier et j’ai fait deux tirages dont celui-ci. Une scène de combats de vautours dont j’ai été témoin l’autre jour sur la plage. Ils ne se disputaient pas pour une chèvre (ça c’est moi qui le rajoute) mais pour un gros poisson échoué… A moins qu’il ne soit question du commun des rapaces de quelque capitalisme triomphant…
Golopo a beira do mar
publié le 30 octobre 2016Elton Malaghaes, cordeliste bahianais lit un de ses Cordels de la forme dite galopo a beira do mar: strophes de 10 vers de 11 pieds qui se terminent toutes par « mar »… Ca envoie!…
Sacatar #7
publié leSacatar #6
publié le 29 octobre 2016Rencontre hier avec Elton Magalhaes, jeune et passionnant cordeliste bahianais. Cordeliste? ça veut dire auteur et éditeur de Cordels. Qu’est ce qu’un Cordel? un petit livret de 10X15cm photocopié sur du papier courant de 80g et dont la couverture est illustrée d’une image (traditionnellement une gravure sur bois).
A part ça quoi de particulier? Le texte qui peut aller de 16 à 64 pages est forcément en vers et répond à des codes très particuliers. Il faut savoir que les Cordels sont à l’origine, la transcription de poésies de tradition orale, faits pour être déclamés en s’accompagnant d’instruments de musique très simples (guitare ou tambourin). Les ancêtres les plus anciens des cordelistes d’aujourd’hui sont les troubadours du Moyen Age, ceux d’Occitanie et du Portugal.
Elton, auteur de dizaines de cordels et professeur de littérature à Salvador de Bahia est intarissable sur le sujet: les thèmes abordés, les personnages récurrents, la versification, les auteurs marquants de cette « littérature des pauvres ». C’est du Nordeste que le Cordel est originaire et c’est là qu’il demeure le plus vivace. Il est pourtant présent dans tout le Brésil et dans d’autres pays d’Amérique latine.
Pour parler de la versification, il existe quatre modes très codifiés:Septiles: sept vers de 7 syllabes par strophe les 2ème/4ème/7ème riment entre eux et les 5ème et 6ème entre eux. Ca donne ça par exemple:
Mais un caso de cangaço/Eu pretendo registrar/Pra nao ser mais uma historia/Que o tempo teima em apagar/Ou deixar no esquecimento/E mais uma que apresento/ A cultura popular
Sextiles: six vers de 7 syllabes par strophe, rimes entre les 2ème/4ème/6ème. Les autres ne riment pas. Il y a aussi « Le martelo a galopado » (marteau au galop): 10 vers de 10 syllabes ou encore le « galopo à beira mar » (galop sur la berge): 10 vers de 11 syllabes dont le dernier de chaque strophe se termine invariablement par le mot « mar »…
Tout ça donne un rythme très singulier à ces poèmes. Quelque chose qui n’est curieusement pas si loin que ça du rap…
Sacatar #5
publié le 28 octobre 2016Une image du décor quand même! Là c’est l’accès à la plage quand on sort de la fondation Sacatar. Au fond sur la partie gauche de l’image on voit un bout de la mangrove dans laquelle je trouve plein de richesses pour graver et imprimer: des bois flottés, des vieux bouts de tissu et des dizaines de vielles semelles… L’été est ent rain de s’installer et il commence à faire chaud, très chaud…
Sacatar #4
publié le 25 octobre 2016Premiers tirages des gravures faites sur des morceaux de bois glanés sur la plage. Pas évident! Il y a des trous, des bosses, des traces de sciage… C’est pas facile d’imprimer mais je continue à expérimenter. La lectrice c’est Tereza. Il y a ici en résidence, une jeune auteure brésilienne, Deisiane Barbosa, qui fait un travail épistolaire destiné à un personnage imaginaire dénommé Tereza. Alors j’ai essayé de lui donner un visage…
Sacatar #3
publié leAujourd’hui j’ai enfin sorti les gouges de la trousse et commencé à graver des détritus trouvés sur la plage: morceaux de bois flotté, vieilles semelles, tongs usagées. Première découverte: je préviens les amateurs que graver une semelle de tong est quasiment impossible à moins que celle ci soit complètement racornie par le soleil et le sel. Alors là elle devient vraiment intéressante. Le bois que je trouve est celui que nous appelons exotique mais qui est ici tout ce qu’il y a de plus commun. j’en ignore les noms mais il est très dense, très agréable à travailler et permet des finesses inattendues. Demain premiers tirages et tentatives sur polystyrène, chaussures de foot et vieux contreplaqué…
Rasputin
publié le 24 octobre 2016Hier avec mes amis Jorge et Sol, de Bahia, nous sommes allés déjeuner chez Rasputin, un de leurs amis, graveur sur bois (ici on dit Xilogravura). Il est aussi membre éminent d’une confrérie de Candomblé, la religion africaine qui subsiste ici aux côtés du christianisme. Ce qui explique la tonalité magique de l’image…