L’atelier de gravure du Musée d’art Moderne de Salvador a deux avantages: le premier c’est d’être ouvert à tous, gratuit et animé par des profs très accueillants et bienveillants, le deuxième mais qu’il faudrait mettre en tête est, qu’à travers les ouvertures on entend le ressac des vagues qui viennent se briser contre le mur. Une plaisante berceuse pour travailler. J’y suis allé hier et j’ai fait deux tirages dont celui-ci. Une scène de combats de vautours dont j’ai été témoin l’autre jour sur la plage. Ils ne se disputaient pas pour une chèvre (ça c’est moi qui le rajoute) mais pour un gros poisson échoué… A moins qu’il ne soit question du commun des rapaces de quelque capitalisme triomphant…
Pauvre biquette ! en France ce sont les veaux qu’on assassine…