Je viens d’apprendre avec une certaine amertume que la palissade (70m2, 10 jours de travail) que j’avais gravée en juillet 2008 dans le parc d’Auzette à Limoges a été détruite.
Un employé de la ville, à qui la garde de l’oeuvre avait été confiée, a pris l’initiative de la bazarder aux ordures.
Ma réaction hésite entre rage et fatalisme. Sans doute faut-il admettre que tout travail est éphémère et qu’on doit se garder du fétichisme, mais putain! ça fait quand même chier de penser qu’un obscur abruti municipal n’ait même pas pris la peine de se demander si ce cinémascope de bois avait le moindre interêt…