Un air de valse

publié le 17 octobre 2013

Aujourd’hui, premier essai de mise en rotation de mon couple de danseurs « l’air de la valse » destiné à être exposé dans le cadre de la manifestation « rencontres du land art et de la ville » dans 8 squares du 14ème arrondissement à partir de la fin de la semaine prochaine (voir le billet du 26/09). L’ami Théo est venu m’aider à transporter le panneau gravé qui pèse autour de 70 kilos et à le poser sur le plateau tournant. Résultat tout à fait satisfaisant. Ca tient, ça tourne! Il manque encore quelques finitions et ça fera aussi de la musique…

La honte!

publié le 19 juillet 2013

Le labyinthe que j’avais gravé pour le parc Thuillat de Limoges en 2011 avait été déplacé à Faux la Montagne (voir les archives de juillet 2011 et  juillet 2012). Pendant le dernier hiver (qui est très rude à Faux la Montagne) les vis par lesquelles les planches gravées étaient fixées sur leurs montants se sont cassées, ce qui fait que les visiteurs ne se sont plus trouvés face à un labyrinthe géant mais devant un mikado géant! Tout s’est cassé la gueule, pour le dire crument… La honte quoi! Heureusement les habitants se sont mobilisés et, avec force visseuses et huile de coude ont tout remonté. Merci à eux… J’ai comme qui dirait un petit souci avec le service après vente.

Les arts en Adret #5

publié le 08 juin 2013

 

Ce matin c’était l’inauguration du sentier. Mes trois panneaux sont en place, ils constituent une sorte de danse des chimères. Les personnages semblent s’animer lorsqu’on tourne autour de cette tour de bois. Enfin faut il l’espérer…

Merci à tous ceux qui ont rendu possible cette création : Catherine, Marie-Hélène, Hubert, Christophe et tous les bénévoles de l’association « Les arts en Adret » Marie Claude, Nicole, Georges, Claire… j’en oublie? et merci aussi aux autres artistes de cette édition de création in situ à Hautecour (Savoie) Nicole, Myriam, Patrick, Nico, Lorna, Jean Noël, Xavier, Hugues et Jean Loup.

Les arts en Adret #2

publié le

Chaque année l’association « Les arts en Adret » qui organise l’exposition d’oeuvres nouvelles le long du sentier artistique de la commune choisit un thème et sélectionne les artistes sur projet. Cette année le thème était le fantastique et des pistes avaient été suggérées à partir de légendes locales. J’ai choisi de réaliser des sortes de personnages hybrides, mi homme mi animaux qui réalisent une sorte de danse autour d’une tour de bois à trois faces. Face A en cours de tronçonnage…

Les arts en Adret #1

publié le 05 juin 2013

Me voilà pour quatre jours en Savoie, à Hautecour au dessus de Moutiers pour participer à la réalisation d’une oeuvre destinée au sentier artistique de l’association « Les arts en Adret ». Nous sommes 10 artistes  avoir été sélectionnés pour cette douzième session de création in situ. Quelques mêtres carrés de planches de sapin attendaient mon arrivée pour être assemblées en trois panneaux que je graverai à partir de demain.

 

Comment faire un portrait au rouleau compresseur?

publié le 02 juin 2013

En juillet 2012, grâce à l’équipe municipale de Faux la Montagne (Creuse) j’ai eu la possibilité de réaliser deux gravures à la tronçonneuse et d’en faire des tirages sur tissu et papier avec le rouleau compresseur de la commune voisine. A l’époque, s’organisait dans le village une lecture intégrale des Misérables de Victor Hugo. Mes deux images (Cosette et Thénardier) étaient destinées à servir de décor à la performance…

Les amants giratoires

publié le 11 avril 2013

La boîte à musique géante « les amants de Mayronnes » est en place depuis dimanche sur le sentier sculpturel de Mayronnes, petit village niché dans le fond d’une vallée des Corbières dans l’Aude (20 minutes au sud de Carcassonne). Il y a le vent, la garrigue, les vignes et des danseurs de bois… L’inauguration officielle de ce parcours de randonnée pédestre ponctué de sculptures, aura lieu le 12 mai prochain et durera tout l’été. Si vous êtes, ou passez dans le coin, ne le ratez pas…

Mon installation m’a révélé une heureuse surprise. Je  pensais qu’il faudrait lancer le manège à la main pour le faire tourner et déclencher la mélodie, mais une fois en place, il est apparu que le vent lui même provoquait le mouvement et que la sculpture tournait toute seule… Qui plus est, dans le bon sens. Une somme de petits miracles!

Merci à Jean Louis, Jean Baptiste, Jean Paul, Vincent, Patrick, Servane, Catherine, Edward, Nicolas, Marcello de les avoir rendus possibles…

Le chantier des amants #3

publié le 07 avril 2013

Jean Baptiste Gachard de l’association Hérésies qui organise chaque année l’exposition de sculptures sur le sentier de randonnées de Mayronnes dans les Corbières a assuré l’installation de mes « amants ». Pour bien dégager la place du plateau circulaire portant les marteaux de ma boîte à musique, il a dû faire sauter à la meuleuse et au marteau piqueur un bout de rocher. Gros moyen pour faire la place à une douce mélodie

Ensuite, fixation du trépied qui portera l’axe du « manège » sur un socle en béton. Le cercle clair, c’est un panneau de bois qui sert de support à de petits marteaux articulés en métal (une bille d’acier sur une tige de fer) qui viendront cogner les cloches quand on fera tourner la sculpture.

Le chantier des amants #2

publié le 06 avril 2013

Aujourd’hui j’ai fait la gravure et fixé l’un des deux panneaux sur la structure. Suspense! ça tient et ça tourne comme un manège… On est sur la bonne voie. En bas à droite, on voit deux des cloches qui sonneront au moment de la rotation et produiront une mélodie.

Le chantier des amants #1

publié le 05 avril 2013

Poursuite de la construction de la boîte à musique géante destinée au sentier sculpturel de Mayronnes dans les Corbières. La roue de moto sert de support à une structure métallique sur laquelle seront fixés des panneaux gravés à la tronçonneuse. C’est dans l’atelier de mon frangin près de Lautrec dans le Tarn que ça se passe…

Danse toujours

publié le 17 février 2013

Passé hier aux murs à pêche de Montreuil où hibernent quelques uns de mes panneaux gravés à la tronçonneuse. me suis trouvé face à face avec ma calavera toujours dansante au maigre soleil de février. Quelle santé!

Les valseurs de Mayronnes

publié le 12 janvier 2013

Suite du projet que je vais soumettre aux organisateurs du festival de sculpture en plein air de Mayronnes (Aude, 20km au sud de Carcassonne). L’idée est de graver à la tronçonneuse un couple de danseurs recto verso, qui tourneraient sur un plateau rotatif et dont le mouvement produirait une mélodie simple, genre boite à musique… Dans le décor âpre d’un plateau des Corbières cette musique aigrelète mélangée au son des insectes butineurs et du vent marin pourrait être assez poïétique.

Rangoon #5

publié le 26 novembre 2012

J’ai acheté du tissu local au marché du quartier et tenté une impression. Comme je n’ai pas d’encre sous la main, j’ai utilisé de l’acrylique noire, mais la chaleur est telle que la peinture sèche sur la plaque avant d’y apposer le support à imprimer! Du coup, avec un artiste birman qui était par là, on a imaginé mouiller abondamment le tissu pour retarder le séchage. Au troisième essai, ça a marché. Je vais pouvoir rapporter une trace de mon antipodiste des presques antipodes!…

Ce matin cortege croise dans les petites rues du quartier de l hotel. Une quete pour le temple voisin

Rangoon #4

publié le 25 novembre 2012

J’ai fini la gravure aujourd hui. Une sorte d équilibrisme impossible… Je vous laisse méditer, moi j’ai pas de reponse

Je redoutais l’usage du contreplaque mais finalement, les feuilles  de bois intérieures sont  en bois local donc « exotique »  donc d’une couleur vraiment intéressante. Je pense pas retrouver cela sous nos latitudes.

Une oeuvre de l’expo que j ai bien aimé. OK c ‘est carrement du Basquiat mais plutôt bien fait et je vous assure que ça tranche avec la majorité de la production locale plutot tristement conventionnelle ou maladroitement revendicative.

Rangoon #3

publié le 24 novembre 2012

J’ai commencé la gravure hier, Jour d’ouverture du festival Multimedia de Rangoon. J’ai utilisé la tronconneuse electrique que j’avais emmenée dans mes bagages. Le seul problème c’était d’avoir de l’électricité sur place. Ca n a pas été sans mal, mais ça a fini par marcher à coup de scotch, de rallonges plus ou moins fiables et de beaucoup d ingeniosite de l électricien de l’institut culturel francais… J ai pas completement fini. Il me reste une demi heure de boulot,

Ce matin j’ai pris le « circle train », une boucle de trois heures autour de Rangoon. Une manière de comprendre la géographie et de traverser toutes sortes de territoires: du centre ville avec immeubles de bureaux, à la campagne environnante avec toutes les nuances de cimetières de voitures, zones industrielles, bidonvilles et marchés surpeuplés, le tout en compagnie de familles, vendeurs ambulants, bonzes et musiciens aveugles…Bref comme dans presque tous les RER du monde!

Premiers pas à Rangoon

publié le 21 novembre 2012

Dans les rues pas tres loin de l’hotel ou les participants au festival sont logés, surchargées de camions, taxis et autres rickshaws, chaleur écrasante, pollution palpable, odeurs d’égouts à ciel ouvert, mais aussi I phones dernière generation. Quelque part entre la misère et la silicon valley en plein extrème orient… Si quelqu un peut m’expliquer?

 

Les portes de chaque immeuble de plusieurs etages sont decorées de pinces de toutes sortes, suspendues à des cordelettes. Leur fonction: accrocher les courses, les journaux, le courrier et les hisser jusqu’au balcon de l’appartement sans avoir à se taper les 4 ou 5 étages.

La mort danse encore

publié le 10 novembre 2012

 

Demain soir, fin de l’exposition « la fête des morts » à la galerie de l’estampe et de l’art populaire 49 bis rue des cascades dans le 20ème à Paris. Mais ma calavera géante (impression sur papier d’une gravure à la tronçonneuse) reste visible dans la rue du même nom jusqu’à son arrachage définitif et irrévocable…

La calavera des cascades

publié le 01 novembre 2012

Collage d’une calavera (représentation de la mort au Mexique) dans la rue des Cascades dans le 20 ème arrondissement à l’occasion de l’expo organisée à la Galerie pour l’estampe et l’art populaire au 49 bis de ladite rue. Mon collage est un tirage papier d’une gravure sur bois à la tronçonneuse réalisée il y a un an.

 

Noir polar #7 scène #2

publié le 07 octobre 2012

Pour échapper à un flic, le braqueur plonge avec sa mallette du haut du pont de Nérac…

 Tandis que son complice tente de s’échapper en se perdant dans les ruelles de la ville…

C’est la scène #2 du Noir Polar de Nérac…

Noir polar #6 scène #1

publié le 06 octobre 2012

 

 Une femme crie au balcon…

Quelle est la cause de son effroi?…

Un braquage a lieu sous ses fenêtres…

Tandis qu’un complice file avec la caisse en la visant…

C’est la scène #1 du mini polar que j’ai gravé et qui est installé jusqu’au 28 octobre dans la cour du château de Nérac à l’occasion des rencontres Chaland (voir le lien ci-contre). D’autres expos y sont à découvrir. Mais suspense, il y a une scène #2

Noir polar # 3

publié le 30 septembre 2012

 

Pour réaliser les sept personnages gravés qui vont plonger les habitants de Nérac dans une ambian ce de polar, on s’y met à deux: Jean Louis, mon frangin, prépare les panneaux en détourant largement les personnages, puis je grave. C’est l’usine! A raison de deux personnages par jour, quatre mètres carrés par personnage, un litre de carburant par panneau, quel est l’âge du capitaine?…

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Noir polar # 2

publié le 29 septembre 2012

 

Jour de gravure à Nérac, Lot et Garonne, en préparation du festival de bd qui y aura lieu le week end prochain. J’ai embauché mon frangin pour honorer la commande. Nous avons sept personnages à graver dans un délai de trois jours. Alors deux tronçonneuses ne sont pas de trop. Jean-Louis, mon frère dégrossit les contours des personnages et moi, je fais les finitions. Il y a une ambiance production à la chaîne qui fait peur à voir!

La danse des ours #5

publié le 03 septembre 2012

 

 

Chers auditeurs bonjour! Pendant plusieurs jours, le blog de Gravomane est resté silencieux. Je sais, il vous a manqué et je vous prie de m’en excuser. Il faut dire à ma décharge que la situation était grave, je dirais même grave au mane. Le blog a été unilatéralement et subitement suspendu par mon hébergeur. Il semble que mes codes d’accès n’aient pas été assez sophistiqués pour résister efficacement aux attaques répétées et insistantes de spameurs. Du coup, panique, sauvegardes, voltige aérienne, double salto arrière suivi d’un élégant rétablissement acrobatique, merci Paria (l’ami web master qui m’a tiré de ce mauvais pas). La perspective de perdre 4 ans d’archives, ça fait un peu un noeud à l’estomac. Du coup aussi, j’avais pas pu terminer de poster les billets correspondant à la fin de la gravure de la danse des ours à Accons dans l’Ardêche. Les voici, à commencer par l’image de la palissade en entier et de son propriétaire (Christian Molle) défilant devant, sur son char chamarré! Normalement désormais tout est entré dans l’ordre, je devrais prochainement changer d’hébergeur et pouvoir continuer à vous entretenir de mes frasques graphiques. Chers auditeurs bonsoir.

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La danse des ours #4

publié le 24 août 2012

Le détourage est terminé. J’attaque la gravure des personnages. Juché sur une palette fixée à la fourche avant du tracteur de Christian Molle, je peux me placer exactement dans la bonne position pour graver. N’empêche, c’est toujours un moment un peu tendu, celui où vont naître les expressions des personnages. Après avoir détouré pendant des heures en suivant le contour de mon dessin sans me poser de questions, soudain chaque coup de lame compte, sans retour en arrière possible. Je connais alors quelques petits moments de flottement et peu à peu je retrouve l’attrait du trait, je lâche prise et les personnages apparaissent… Avec plus ou moins de réussite, et l’instant passe

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La danse des ours #3

publié le 23 août 2012

Début de la gravure. Pour faire le fastidieux détourage des personnages, Christian Molle, mon hôte et « mécène » de la palissade a sorti de son atelier perso un outil qui m’ouvre de nouvelles perspectives: une écorceuse, espèce de rabot portatif branché sur le moteur d’une tronçonneuse. C’est très efficace pour enlever de grandes surfaces de matière. Bien mieux que la chaîne de la tronçonneuse qui chaque fois s’épuise et m’épuise dans cette tâche. Du coup on s’y est mis a deux et ça dépote!

Les personnages émergent peu à peu de leur gangue de bois et du brouillard matinal. Cômme c’est poïétik

La danse des ours #2

publié le 22 août 2012

C’est Samuel, le fils de Catherine et Christian Molle qui s’est cogné corvée de lasurage. Merci Samuel! Le panneau est prêt maintenant. Reste à y dessiner une « danse des ours ». Comme j’ai jamais gravé d’ours de ma vie, ni croisé d’ailleurs, j’ai fait quelques petits essais sur isorel… Ca a l’air de marcher, je vais pouvoir m’y lancer sur 21m2…

La danse des ours #1

publié le 21 août 2012

Construction d’une palissade de 7m de long et 2,80 de haut dans la forêt ardéchoise près du Cheylard. Accueilli par la famille Molle qui m’a commandé une gravure, nous avons choisi un emplacement sur le « sentier de l’ours ». Un sentier de découverte autour du thème du miel et des abeilles (Christian et Catherine Molle sont apiculteurs et produisent toutes sortes de miels, pains d’épices et autres hydromels… que je vous dis pas!… molle-christian@orange.fr). La palissade sera donc dressée le long de la réserve de bois de chauffage de Christian à l’ombre de grands pins Douglas. Demain je commence le dessin et la gravure. Du sérieux quoi! pendant que vous vous dorez la pilule à Valras

La fin de l’atelier éphémère

publié le 23 juillet 2012

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L’impression sur papier, ça n’a pas marché. On a dû tout imprimer sur tissu. La raison en est sans doute que le rouleau compresseur ne faisant que 80 cm de large on doit faire plusieurs allers-retours sur le métier et que ces va et viens font bouger le papier sur la matrice entraînant des décalages dans l’impression. Le tissu lui est plus souple et encaisse donc ces petits défauts.
Pendant les deux jours qu’a fonctionné l’atelier d’impression au rouleau compresseur dans cette grange de Faux la Montagne, les visiteurs se sont succédés, des jeunes, des vieux, des très jeunes, des très vieux, certains ont passé la journée avec nous, de nombreux ont donné un coup de main, a la fois intrigués par l’anecdotique de la situation (produire des images avec des outils qui ne sont pas faits pour ça), mais surtout, je suppose, captivés par la magie du tirage. Une image se forme sous vos yeux. Et comme disait l’autre (Debray je crois) dans magie y a image! Merci à toutes le petites mains de cet atelier de prestidigitation bruyant, éphémère et chaleureux: Catherine, Servane, Jean Paul, Marie Claire, Clémence, Laurent, Daniel 1, Daniel 2, Serge, Carole, Christine, Lulu, Marianne et tous les autres… Sans oublier ceux de Guise

Les Misérables

publié le 22 juillet 2012

Le rouleau circule sur la moquette et en dessous, il y a un vieux drap de lit sur lequel s’est imprimée cette image de violence faite à l’enfant. Une enfant dont on va dire que c’est Cosette.
A l’occasion du festival Folie les mots qui a lieu tous les ans à Faux la Montagne (Creuse), des écrivains et des amoureux de littérature, viennent lire les textes qui leur sont chers pendant trois jours en public dans les jardins du village. Cette année, 150 ème anniversaire de la parution du roman de Victor Hugo, les organisateurs se sont lancés un défi: lire l’intégralité des Misérables en 60 heures non stop. Ca commencera demain à 13h et ça aura lieu dans une toute petite caravane devant la mairie. Ce marathon littéraire m’a donné l’idée de figurer des personnages du roman. J’ai choisi Thénardier et Cosette qui formeront un diptyque. Une scène de violence entre un homme et une enfant, entre un homme et une femme. Scène inspirée de Hugo mais aussi malheureusement intemporelle que son chef-d’oeuvre

Pour faire de l’impression au rouleau compresseur

publié le 21 juillet 2012

billet à venir

Il faut d’abord confectionner un cadre en bois à la dimension de la plaque à imprimer et la poser sur un lit de sable qui va lui donner sa stabilité. Là y a 1 mètre cube de sable et 8 planches de mélèze. Tout le monde a suivi?

Ensuite il faut apprendre à démarrer à la manivelle un bon vieux cylindre Albaret de 1,5 tonne

Et puis après comme d’hab, graver inlassablement pour produire à la tronçonneuse une matrice à imprimer… Oups! il a pas l’air content de ce que je lui fais…

Le réveil du labyrinthe

publié le 20 juillet 2012

En juin dernier, j’avais gravé un labyrinthe dans le parc Thuillat de Limoges (voir la galerie « Limoges 2011 » ci contre). Il avait été démonté début novembre et la commune de Faux la Montagne lui avait fait un nid douillet pour passer l’hiver avant de le remonter quand la bise fut tarie. Le voilà donc à nouveau visible grâce aux employés municipaux de ce bourg du plateau de Millevaches aux confins de la Creuse, de la Corrèze et de la Haute Vienne. Sur cette terre de toutes les résistances, je doute toutefois qu’il surmonte les assauts du temps et de la rude météo du coin. Enfin le voilà retraité sous l’ombre d’un châtaignier du camping municipal. L’installation et la réouverture de ce dédale « auprès de mon arbre » est l’occasion pour moi de produire des gravures nouvelles offertes au regard des habitants du village.

Impression deux couleurs

publié le 08 juillet 2012

Impression en deux couleurs d’un personnage gravé à la tronçonneuse 2,20X0,90m. C’est la première fois que je fais cette tentative d’impression en grand format. Evidemment la grande difficulté c’est de réussir à caler le papier de manière à ce que les deux images (celle du fond en couleur et celle en noir) coïncident. Alors il vaut mieux être à deux pour manipuler d’aussi grandes feuilles de papier. Merci Lama de m’avoir aidé!… Bon, on a fait deux tirages à la cuillère cet après midi aux murs à pêches de Montreuil. L’un des deux est mieux calé que l’autre mais au final je sais pas lequel des deux je préfère… Le goût du décalage sans doute!…